Arts plastiques |
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la collection |
forclos
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portrait 1 |
nature morte
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d'après greco
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Le procès d’un travail commence
avec une rencontre, un événement fortuit, un accident . Une idée notée au «hasard» acquiert son autonomie et chemine en s’enrichissant d’éléments nouveaux qui s’associent à elle par harmonie ou par contraste. Il s’agit de repérer une amorce de forme pour une intuition sensible. Cette collecte s’opère sur des éléments très divers : une main, une ombre, un réseau régulier ou un amoncellement de matières. L’important dans cette phase empirique est de garder en éveil une sensibilité plastique et conceptuelle et un sens critique qui permette d’écarter le superflu. Dans la phase suivante, je conserve la même méthode pour déterminer quelles sont les matières qui se prêtent le mieux aux qualités plastiques des éléments que j’ai en main : le support, le fond, ajout et/ou suppression de matière, etc. A partir de ce moment j'entre dans le vif du sujet. La forme finale n’est pas prédéterminée pour autant. |
fresque
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sculpture
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photographie |
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Par contre la
mémoire du savoir-faire intervient, mais alors gare au
procédé. Pour l’éviter, il existe un fil
conducteur permanent
dans l’ensemble de mon travail. Si les notes n’ont qu’un rapport
lointain avec l’œuvre finale, il n’existe pas non plus d’états
préparatoires, le tableau raconte sa propre histoire. Je
procède par stratification et chacune conserve la mémoire
de la précédente par transparence ou tout autre moyen.
La salissure initiale, la mise en place progressive des
éléments
constitutifs, les erreurs, les événements fortuits
[accidents], les repentirs, tout doit être visible. |
Atelier d’arts plastiques d’arts graphiques jean-noël poumeyrol 14, rue leytère 33000 bordeaux jpoumeyrol@free.fr |